Quand je me précipite, je m’éparpille, me disperse, ça me navre. Tant pis, je continue à travailler à la coagulation et à la mutation. Je m’alchimise devant mon clavier et mouille ma chemise devant mon évier. L’acide de Lewis m’envoie au pays des merveilles et je me double les électrons, ça me trouble alors je m’autocondense avec constance. Je capte l’air du temps et m’oblige au travail quotidien.
Une expérience ne vaut que sur le long terme sinon on peut parler d’accident. Je ne dis pas ça pour filer des complexes, c’était un aparté, rien de plus.
Mais revenons à ma fiole, pas question de me désactiver. Quand je me concentre, je m'abîme et mon niveau d’énergie monte. Les abysses me régénèrent et je retrouve un état fondamental. Hum, j’adore ces liaisons de coordination.
Parfois je pense aux trois méthodes : par écoulement interrompu, par blocage de flux, par blocage d’écoulement et là les affres du choix s’agitent devant moi. Alors vite, je me détourne et je récite comme un mantra : dissolution, calcination, putréfaction, sublimation, pulvérisation.
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Tu es là comme une touriste, tu es là comme une femme qui cherche, tu es là, les rickshaws pétaradent, les balayeuses balaient, les vaches paressent, les hommes cuisinent, les shivas dansent, les bouddhas rigolent, les croix scintillent au néon, les croissants étoilés se balancent dans le ciel, les collines couvertes de théiers pètent d’un vert à vous regonfler un foie fatigué et toi tu es là, tu baguenaudes, tu observes, tu marches, tu manges, ici ou là-bas, tu cherches… la paix.